Soupçonnés en premier lieu d’avoir porté main forte à un djihadiste tunisien, les deux hommes qui ont combattu en Syrie sont venus en Europe de façon clandestine. Contre toute attente, ces deux hommes ont recouvré leur liberté d’aller et de venir après quelques jours de garde à vue.
Villers-Cotterêts : interpellation d’un ex-djihadiste
Selon des sources concordantes, les officiers en charge de l’enquête ne se mettaient pas tous d’accord sur le profil du personnage. Étant donné que sa venue coïncidait avec celle d’un nombre de migrants venus de Tunisie, ils jugent bon de lui accorder le bénéfice du doute. Cependant, dans la suite des investigations, il a été noté que le suspect avait combattu pour l’EI en 2015.
Il décida quelques années plus tard de faire un tour en Allemagne puis de poser sa valise en Europe où il fut interpellé. C’est donc en octobre qu’il est approché par la police à Villers-Cotterêts où il est incarcéré.
À propos du sujet « des revenants »
Plusieurs Français, partis pour le djihad en zone irako-syrienne, sont revenus plus tard dans l’hexagone. La sécurité intérieure étant le premier défis des autorités, deux réfugiés parmi ceux qui sont revenus du djihad ont été interpellés. Dans ce cas, il s’agit d’un dossier parallèle au premier qui fait état d'un dossier relatif à la question « des revenants ».
Toujours dans le but de veiller au maintien de l’ordre public, une autre interpellation a eu lieu en janvier 2020. En réalité ces différentes interventions sont très fréquentes parce que vers fin 2019, plus de 300 personnes étaient revenues contre 1300 départs de France pour la zone Irako-Syrienne. Malgré le fait que le parlement des renseignements estime que les revenants sont bien contrôlés et suivis, les différentes autorités préfèrent se préparer à toute éventualité, car, le phénomène Boko Haram n’a pas fini de tourner.