La RDC veut un changement, un changement qui pour le reste sera sans doute radicale si le président en place ne prend pas encore conscience de son échec. Des questions subsistent en effet autour de sa plateforme politique qui se trouve au bord du gouffre. L’on dira sans doute que ceci est dû à la perte de la majorité au parlement, mais serait ce la même raison si l’on se penche sur le sort de son premier ministre qui jusque-là n’est pas reluisant ?
Une alliance politique désormais pour le passé
Serait-il possible d’envisager un nouveau mandat si le jeu de la politique ne vous est plus favorable ? Ceci est la question que l’on devait poser à Joseph Kabila pour lui faire savoir qu’il est temps de rendre le tablier. En effet, les procès qui seront ouverts et qui le visent en particulier à la fin de son mandat, ne lui feront que du tort. Son premier ministre en montre déjà l’exemple. Ce mercredi, le cas Sylvestre Ilunga Ilunkamba sera débattu par les députés nationaux. Bien évidemment, la menace qui plane sur le poste présidentiel de Joseph Kabilan’est pas encore oublié.
Kabila n’a pas encore son genou plié
« L'issue du bras de fer dépend des consignes que Kabila va donner à ses députés qui cherchent à prendre leur revanche lors du vote du bureau définitif. Si Kabila a laissé faire les choses jusque-là, c'est soit qu'il joue à l'apaisement pour ne pas s'attirer la foudre des États-Unis avec qui il a des rapports difficiles, soit qu'il est en train de suivre de loin un scénario écrit d'avance où Tshisekedi ne peut aller au-delà des limites, en sachant que Kabila garde encore des alliés de taille dans la région » décrypte Voto à travers son analyse sur la politique de Kabila.
Au-delà de ce qu’on lui reprochera comme conséquence suite à la rupture de ce partenariat en 2018, il y a lieu de lui reconnaître certains efforts de bonne gestion.