Le Covid-19 a provoqué une crise sans précédent. Les conséquences de cette pandémie sur l’économie dépassent de loin ce qui s’est passé lors de la seconde guerre mondiale. En 2020 déjà, la banque mondiale a fait savoir dans son rapport que le PIB n’atteindra que près de 84 000 Mds$. Avec les nombreux apports à l’éducation et à l’environnement, le constat qui se fait est fâcheux. Puisque sur un long terme, il faut prévoir une perte énorme avec ou sans pandémie.
2020 – 2021 : une perte de richesse considérable
Le coronavirus à lui seul a réussi à surplomber la vie de millions de personnes à travers le monde. Son passage dans le domaine de la santé, de l’industrie ou encore de la politique n’est plus à rappelé ici. Toutefois, il importe de porter un regard sur les dégâts occasionnés sur le plan économique. Aujourd’hui, pour avoir une idée du PIB mondial, il faudra évaluer le taux de l’économie en se référant à ce qui pourrait advenir si la pandémie était présente ou non.
En menant une comparaison économique, on constate alors que selon les rapports de la banque mondiale, ‘’ en janvier 2020, la croissance économique mondiale de 2,5 et 2,6 % respectivement en 2020 et 2021. Il ne fait nul doute que cette pandémie bouscule l’échiquier de l’économie. C’est d’ailleurs ce qui pousse la Banque Mondiale à revoir ces prévisions
C’est un fait qui engendre une perte de plus de 10.000 milliards de dollars.
L’impact d’une récession économique
La perte enregistrée dans le secteur économique n’est que la conséquence directe de la crise actuelle. Car, de courtes ou de longues durées, il faut le souligner, les récessions économiques peuvent avoir le même impact. Partant de ce postulat, il serait quasi-improbable d’envisager l’effet de la récession et même de la quantifier vu l’évolution du covid-19. C’est un élément à ne pas ignorer parce que la Banque mondiale intervient dans bon nombre de domaines. Et, celui dans lequel ses actions sont plus attendues actuellement, c’est le secteur de l’éducation.
En effet, il s’agit d’un secteur touché par la pandémie et qu’il faut tenir bon peu importe le vent qui soufflera sur les autres secteurs d’activités. Selon l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), le capital humain désigne « l’ensemble des connaissances, qualifications, compétences et caractéristiques individuelles qui facilitent la création du bien-être personnel, social et économique ». Ainsi, investir dans l’éducation constituerait un meilleur moyen pour favoriser l’accumulation du capital humain.